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HDR Florence BARA
13/11/2019 à 9 h
Salle D28 (Maison de la recherche, Université Toulouse Jean Jaurès)
Jury :
Marion Luyat, Professeur, Université de Lille
Rémy Versace, Professeur, Université de Lyon 2
Christophe Jouffrais, Directeur de recherche, IRIT, Université Toulouse 3
Marie-Line Bosse, Professeur, Université Grenoble Alpes
Edouard Gentaz, Professeur, Université de Genève
André Tricot, Professeur, Professeur, Université de Montpellier
Gwenaël Kaminski, Maître de conférences HDR, Université Toulouse 2
Résumé :
Les recherches présentées dans cet écrit d’HDR portent sur les processus d'apprentissage, en particulier ceux du langage oral et écrit, et sur les relations entre action et perception. A l'interface entre des recherches fondamentales et appliquées, les études menées s'intéressent à la compréhension des processus cognitifs mis en jeu dans les apprentissages scolaires (mémoire, langage, geste moteur) ainsi qu'à la manière d'améliorer les méthodes d'apprentissage et d'enseignement auprès de publics d’enfants de 4 à 10 ans, porteurs ou non de handicap (déficience visuelle, dysgraphie), et dans différents contextes culturels et sociétaux (France, Québec, Rwanda). Ces recherches, qui s'inscrivent dans la théorie de la cognition incarnée, ont pour objectif de concevoir et d’évaluer des dispositifs, permettant de mettre l’élève en action, afin de faciliter ses apprentissages. Plusieurs études nous ont permis de démonter l'efficacité d’entraînements multisensoriels (associant les composantes visuelle, auditive et motrice) pour apprendre à reconnaître et à tracer les lettres et pour entrer dans le décodage. La manipulation comme moyen d’illustrer des livres pour les enfants voyants et non-voyants a montré des effets bénéfiques sur la compréhension des textes. Les résultats permettent d’apporter une validation empirique supplémentaire aux approches incarnées de la cognition. Cependant, selon les modalités d’interaction avec l’environnement, les bénéfices sur les apprentissages n’ont pas toujours la même intensité. Cet effet est discuté en lien avec les apports de la théorie de la charge cognitive.
Salle D28 (Maison de la recherche, Université Toulouse Jean Jaurès)
Titre : Toucher pour mieux apprendre à lire, écrire, parler
Jury :
Marion Luyat, Professeur, Université de Lille
Rémy Versace, Professeur, Université de Lyon 2
Christophe Jouffrais, Directeur de recherche, IRIT, Université Toulouse 3
Marie-Line Bosse, Professeur, Université Grenoble Alpes
Edouard Gentaz, Professeur, Université de Genève
André Tricot, Professeur, Professeur, Université de Montpellier
Gwenaël Kaminski, Maître de conférences HDR, Université Toulouse 2
Résumé :
Les recherches présentées dans cet écrit d’HDR portent sur les processus d'apprentissage, en particulier ceux du langage oral et écrit, et sur les relations entre action et perception. A l'interface entre des recherches fondamentales et appliquées, les études menées s'intéressent à la compréhension des processus cognitifs mis en jeu dans les apprentissages scolaires (mémoire, langage, geste moteur) ainsi qu'à la manière d'améliorer les méthodes d'apprentissage et d'enseignement auprès de publics d’enfants de 4 à 10 ans, porteurs ou non de handicap (déficience visuelle, dysgraphie), et dans différents contextes culturels et sociétaux (France, Québec, Rwanda). Ces recherches, qui s'inscrivent dans la théorie de la cognition incarnée, ont pour objectif de concevoir et d’évaluer des dispositifs, permettant de mettre l’élève en action, afin de faciliter ses apprentissages. Plusieurs études nous ont permis de démonter l'efficacité d’entraînements multisensoriels (associant les composantes visuelle, auditive et motrice) pour apprendre à reconnaître et à tracer les lettres et pour entrer dans le décodage. La manipulation comme moyen d’illustrer des livres pour les enfants voyants et non-voyants a montré des effets bénéfiques sur la compréhension des textes. Les résultats permettent d’apporter une validation empirique supplémentaire aux approches incarnées de la cognition. Cependant, selon les modalités d’interaction avec l’environnement, les bénéfices sur les apprentissages n’ont pas toujours la même intensité. Cet effet est discuté en lien avec les apports de la théorie de la charge cognitive.